Sois forte! Voilà une injonction que nous nous imposons sans cesse. Bien sûr, la société, l’éducation, le rôle de la femme et bien d’autres choses encore influent sur ce « soit forte ». Et le rôle de cet article est de revenir sur cette injonction et le rapport personne que nous entretenons avec elle.

Si notre environnement et notre éducation nous poussent à toujours être forte, au final, c’est nous qui vivons avec et qui nous l’imposons.

 

La petite histoire

Je vais vous raconter quelque chose qui m’est arrivée et qui vous est sans doute familier.

Un jour, je me lève et je suis malade, un peu malade. Vous savez ce genre de coup de froid qui si vous restez au lit ou au chaud passe rapidement. A l’inverse si vous forcez vous savez que ça va se transformer en grosse crève. Bien sûr qu’est ce que je fais? Je force. Au lieu de prendre ma journée, je vais travailler. Alors que je pourrai m’écouter, je fais le choix de prendre sur moi, d’être forte. Non je ne suis pas malade. Ce qui est amusant en plus, c’est que j’en fais limite plus que d’habitude ce jour-là. Je vais faire les courses, je cuisine, je fais le ménage.

Du coup comment ça se termine? je suis épuisée, j’ai de la fièvre et je passe 3 jours au lit sans pouvoir mettre un pied devant l’autre.

Ca vous est déjà arrivé?

 

Sois forte: un saboteur

Sois forte est un saboteur. Un saboteur est quelque chose qui, comme son nom l’indique nous sabote. Il affecte notre raisonnement et notre comportement. Il nous empêche de penser avec clairvoyance et d’avoir la bonne attitude. Généralement il est accompagné de stress, de fatigue, de nervosité. Il nous pousse à faire des choses que nous ne ferions pas naturellement.

 

Comment le déjouer?

1 – L’identifier

Nous avons d’abord besoin de le reconnaître. Si dans une situation donnée vous vous sentez mal, énervée, stressée, il peut s’agir d’un saboteur. Alors posez vous la question?

2-  Le personnifier

En le visualisant et en lui donnant une forme ou en faisant un personnage, vous pouvez mettre de la distance avec lui. Par exemple, pour ce saboteur, j’ai créé une image de moi bodybuildée à l’extrême.

3 – avoir de l’empathie pour soi-même

En effet au lieu de suivre mon saboteur et de me sentir mal, je décide de changer de perspective. Au lieu de rentrer dans une mode « jugement » qui me dit « allez bouge-toi, tu n’en fais pas assez, arrête de te plaindre, t’es nul, tu manque de courage », je fais preuve d’empathie envers moi. La clef est donc d’adapter son comportement en fonction de ce qui est présent dans le moment.

 

Pour en savoir plus sur les saboteurs