Mon Histoire – storytelling
Le storytelling c’est le grand mot que l’on entend partout quand on fait un peu de marketing et que toutes les marques s’arrachent. Si on l’applique beaucoup aux marques, il est également possible de se l’appliquer: Quelle est mon histoire ? Comment je me raconte ? qu’est ce qui est important ?
Je me suis donc prêtée à l’exercice afin que nous apprenions à mieux nous connaître
Comment j’en suis arrivée là, à écrire un article sur mon site, à avoir même un site d’ailleurs?
Je n’avis rien prévu et si on m’avait dit que j’en serai là un jour, je crois que cela m’aurait beaucoup amusée. J’ai juste accepté qui j’étais et ce que j’aimais. J’ai assumé mes choix, j’ai déclaré mes rêves. J’ai arrêté de me plaindre et j’ai pris des décisions. j’ai compris mon passé et en regardant loin devant, j’ai donné toute son importance au présent. je suis sortie de ma zone de confort et j’ai listé toutes mes peurs face au changement jusqu’à arriver à l’absurde. J’ai arrêté de vouloir avoir et j’ai commencé par être.
Le déclic
Je n’aime pas trop ce mot car il implique la rapidité. Tout à coup on voit clair presque en une minute. Non pour moi ça n’a pas été comme cela. Il m’a fallu du temps, plusieurs mois avant que je décide de tout changer. Un voyage comme une pause, partir seule 3 jours sans enfant sans mari sans ami. je suis partie pour un week-end de coaching que l’on m’avait offert. J’y allais un peu à reculons en me disant bien sûr que j’allais me retrouver avec des gens bizarres à faire des trucs incompréhensibles.
Mais ces trois jours ont été pour l’instant les plus formateurs de ma vie. J’ai beaucoup pleuré, beaucoup beaucoup beaucoup pleuré; et j’ai parlé de moi aussi du vrai moi à des gens qui ne me jugeaient pas. J’ai tout dit, tous mes regrets, toutes mes peines. J’ai parlé de mon sentiment d’échec et j’ai compris enfin ce que cela voulait dire : être soi-même. ne pas prétendre être, ne pas jouer un rôle, ne plus se raconter la même histoire: juste être soi-même face à soi-même, c’est à dire ses propres désirs et ses propres rêves.
Le retour à la vraie vie
Après cette petite parenthèse, je suis revenue dans ma vraie vie. J’y étais comme étrangère. Je m’étais construite une vie cool mais qui n’était pas vraiment pour moi. Je m’étais fait ma prison, ma zone de confort. Je n’étais pas malheureuse mais je n’y étais pas complètement épanouie.
J’ai donc pris un papier et j’ai listé (j’adore les listes) tout ce que je voulais changer. J’ai énuméré toutes mes peurs toutes mes angoisses face au changement jusqu’à arriver à la plus absurde. J’ai ri! j’ai décidé de changer et de ne plus faire marche arrière, moi l’insatisfaite permanente, l’angoissée, la peureuse et j’en passe.
Ce qui a changé
Avant je me jugeais et de manière plutôt négative. Je me disais que oui j’étais toujours insatisfaite et voir chiante. Je prenais cela pour un trait de caractère. Mais j’ai compris que oui j’avais raison d’être insatisfaite car c’était l’expression d’un manque dans ma vie: le manque de créativité par exemple.
Pour conclure je veux juste vous dire: ne vous sous-estimez pas! ne vous jugez pas! essayez de vous comprendre et de vous faire avancer. Elargissez le champ des possibles…
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