Génération Y : Un Pont entre Deux Mondes

Je fais partie de la génération Y, celle qui regroupe les personnes nées entre 1980 et 1990. Née en 1984, j’ai grandi avant l’arrivée d’Internet dans nos foyers. À cette époque, la technologie évoluait doucement, et je me souviens de mon premier téléphone portable au lycée : un forfait limité à 60 minutes par mois et des textos payants, ce qui rendait chaque message réfléchi et précieux. J’enviais mes amies qui avaient la chance d’avoir un forfait illimité.

Quand je voulais joindre mes copines, je les appelais sur leur téléphone fixe. Je tombais souvent sur leurs parents, ce qui m’obligeait à être polie malgré ma nervosité. Je devais respecter certaines règles : pas d’appels pendant les repas ou trop tard le soir. La communication était directe, réelle, et même limitée par les technologies disponibles.

L’Évolution Technologique et ses Répercussions

J’ai grandi dans un monde où les rapports humains existaient sans réseaux sociaux. Facebook est apparu lorsque j’étais à la fac, et à ce moment-là, peu de gens y étaient inscrits. Je vis aujourd’hui dans un monde qui a changé trop vite. Si je pense à mon grand-père, lui a traversé la guerre, connu les toilettes extérieures, et vu l’arrivée de l’autoroute, du téléphone fixe, puis du portable et d’Internet. Il est passé de l’ancien franc à l’euro, mais continuait de penser en ancien franc.

Mon père écoutait de la musique sur des vinyles, j’ai grandi avec un Walkman puis un Discman, tandis que mes enfants ont désormais accès à Spotify ou Deezer sur leur iPhone. Cette évolution constante donne parfois l’impression de participer à une course effrénée. Mais pour ma part, je n’essaie pas de rester en tête. Mon objectif est simplement de continuer à avancer, à comprendre ce monde qui ne cesse de se transformer.

La Technologie et Nos Rapports Humains

Aujourd’hui, la technologie, omniprésente, interroge nos rapports humains. Plus que jamais, il devient essentiel de cultiver la qualité de nos liens, que ce soit avec nos enfants, notre famille, nos collègues ou nos amis. Ce sont la profondeur de nos échanges et la confiance que nous construisons qui rendent nos relations authentiques et riches.

Je le vois chaque jour avec ma fille. Elle a désormais accès à toutes les réponses à ses questions via des outils comme ChatGPT, elle peut communiquer instantanément avec ses amies ou trouver des informations sur Google. Pourtant, c’est la confiance mutuelle que nous avons développée qui fait qu’elle valorise encore mes perspectives, mes règles, et nos discussions.

Et que dire du rôle des femmes qui a lui aussi profondément évolué ? Aujourd’hui, nous avons davantage de possibilités pour nous affirmer en tant que mères, entrepreneures, leaders et créatrices. C’est une place difficile je pense. Au quotidien je pense que nous nous battons encore pour être traité dignement et justement. C’est un combat de tous les jours. Ce chemin demande aussi de redéfinir notre place dans un monde en perpétuelle transformation. Ensemble, nous pouvons y réfléchir et y arriver. Mon but est d’inspirer les générations futures à commencer par ma fille.

Je sais qu’un jour elle me demandera comment c’était à notre époque et surtout qu’est ce que j’ai fait pour changer cela. Ce jour-là je veux être au rendez-vous et je ne veux pas avoir honte de moi.

Génération Y: faire mieux

Nous sommes à un carrefour de l’histoire où la clé réside dans notre capacité à utiliser la technologie tout en préservant la qualité de nos relations humaines. C’est là que réside notre plus grand défi, mais aussi notre plus grande opportunité. Et nous devons faire mieux: avec nos filles et nos garçons, dans nos famille. Nous pouvons faire mieux que nos parents pour que eux à leur tour fasse mieux que nous.

Faire mieux, c’est les reconnecter à l’humain à leur force et à leur valeur. C’est créer de la confiance en nous et en eux pour qu’ils se sentent capable de s’adapter sans se perdre.  Mon souhait est que ce soit moins difficile que ça ne l’est pour nous. Je veux qu’ils trouvent leur place plus facilement, qu’ils aient de meilleurs relations.

Pour conclure, j’ai 40 ans, ma fille en a 10 et le monde est à nous!

 

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Nous sommes à un moment clé. Je ressens le besoin de réfléchir à ce que j’ai acquis, vécu et expérimenté pour le transmettre Si ce sujet résonne en vous et que vous souhaitez aller plus loin dans votre réflexion personnelle ou dans vos relations humaines, n’hésitez pas à rejoindre mon compte TIK TOK . Ensemble, nous construirons un avenir meilleur, un pas à la fois.